La préparation physique : le secret d’une saison réussie
C’est l’été, il fait beau, vous allez à la plage et vous vous faites des barbecues. Quoi de plus normal ? Cependant, faites bien attention à votre condition physique et ne vous laissez pas trop aller, ou la reprise risque d’être rude !
Car la préparation physique est assurément un aspect essentiel de l’avant-saison. Le but de la préparation physique dans le football est de permettre au joueur de faire face aux demandes du jeu et d’utiliser efficacement ses différentes compétences techniques et tactiques tout au long du match.
Le football étant un sport où l’endurance occupe une place déterminante, l’objectif majeur est de travailler le foncier, pour être capable de tenir 90 minutes tout au long de la saison. Malgré tout, l’explosivité est une qualité indispensable pour gagner des duels et conquérir le ballon, et vous verrez que certaines approches privilégient cet aspect.
Quelques définitions
Pour bien comprendre de quoi il s’agit, voici quelques explications, sans rentrer dans les détails, à propos des notions qui sont souvent employées lorsqu’on parle de préparation physique :
Intensité et Volume d’un exercice: Il s’agit de deux notions antagonistes qu’il faut marier avec soin. Un exercice intense correspond à un effort soutenu mais bref, tandis qu’un exercice de gros volume correspond à un effort moindre mais sur une durée plus longue. Dans la préparation d’avant-saison, ce sont les exercices de gros volume qui priment dans un premier temps.
Aérobie et anaérobie: Pour faire simple, la production d’énergie qui sert à faire fonctionner les muscles se classe en 2 cycles principaux: sans utilisation d’oxygène (anaérobie), et avec utilisation d’oxygène(aérobie). La filière aérobie, qui utilise l’oxygène, est prépondérante dans les efforts de longue durée, c’est à dire supérieurs à 3 minutes, elle ne permet qu’un travail d’intensité modéré. Des exercices d’endurance permettent d’augmenter la capacité aérobie (notion de volume), alors que les exercices intermittents, qui vous seront détaillés dans la suite de l’article, augmentent la puissance aérobie (notion d’intensité). Par contre, lorsque les muscles ont besoin de faire un effort violent immédiatement, les réserves d’oxygène et la vitesse de production sont insuffisantes, la fibre musculaire doit alors trouver d’autres ressources énergétiques; travailler la filière anaérobie permet donc d’effectuer des efforts intenses mais courts.
La VMA: Vitesse maximale Aérobie: C’est la vitesse maximale que le joueur peut maintenir pendant une durée approximative de 6 minutes. Sans entrer dans les détails physiologiques, c’est la vitesse maintenue pendant une consommation d’oxygène maximale. Concrètement, elle représente la faculté d’un joueur à réaliser des efforts intenses mais surtout à les enchaîner efficacement pendant toute la durée d’un match.
Retrouvez la méthode de calcul de type« Georges Gacon 45-15 », la plus adaptée au football d’après les spécialistes, à cette adresse, ainsi que le tableau qui vous permettra d’exploiter ces résultats. Il faut bien comprendre qu’un entraineur qui ne travaille pas régulièrement le développement de la VMA chez ses joueurs passe complètement à côté d’une grande partie de la préparation physique.
Et oui cela est toujours interressant de connaître mais mon ami Fred connait lui je le sais.....
Attention, cet aspect n’est pas à travailler pour les jeunes footballeurs de moins de 13 ans, au risque de causer des dégâts chez ces joueurs en pleine croissance physique.